mais oui, mais tu as raison, mais éteins la ma folie, ou mets la moi en face à face, si tu l'oses, moi je la jette au feu, qu'elle fasse des braises pour ceux qui viendront au hasard, je la noierai même s'il le faut, tu sais, rien ne m'effraie plus aujourd'hui, non, rien qui ne vienne m'interrompre si à la fin je suis à toi, comme tu es mienne, car je ne sais que rester en dehors, au plus proche des choses ou dans le crépuscule de la main, tout contre toi, à côté, là, dans le souffle et sous le poids de l'ombre, comme prêt à échouer, parmi les odeurs rances du souvenir et les diatribes à écourter, oui, de grâce, fais, mais fais que ce soit rapide, et sans apostrophe, je me suffis déjà bien assez à moi-même, alors à deux, tu penses bien, il faudrait me l'offrir le courage, et puisqu'on en est à citer, j'aimerai te dire que de toute manière il y a bien longtemps que de battre mon coeur s'est arrêté,