au bout de six jours, tu danses encore
car disparue, car absente,
car la couronne d'épines au front de la colère,
car la barbarie de ta danse sous les hurlements de la musique,
car tes bras sont les branches où danse un oiseau pendu la tête en bas, un oiseau qui chante encore
car tu danses sur le puits renversé de ton propre corps
au bout de six jours, tu danses encore
car j'écris toujours que tu dors et le grand lit du monde est défait,
car le monde entier est le drap souillé d'un corps assassiné,
car un être opprimé jamais ne saura prendre les armes que contre lui-même
car un homme qui prend les armes ce n'est rien moins
que la danse des milles cadavres d'un espoir brisé,
car quand un homme tire sur un autre homme,
c'est toujours le silence qui déborde de sa propre mort
au bout de six jours, tu danses encore
car quand tu danses, je crois que la vie est une étoile absolue,
un aveugle qui marche sur la pointe de tes yeux
au bout de six jours, tu danses encore
la chute, la folie et la mort
car disparue, car absente,
car la couronne d'épines au front de la colère,
car la barbarie de ta danse sous les hurlements de la musique,
car tes bras sont les branches où danse un oiseau pendu la tête en bas, un oiseau qui chante encore
car tu danses sur le puits renversé de ton propre corps
au bout de six jours, tu danses encore
car j'écris toujours que tu dors et le grand lit du monde est défait,
car le monde entier est le drap souillé d'un corps assassiné,
car un être opprimé jamais ne saura prendre les armes que contre lui-même
car un homme qui prend les armes ce n'est rien moins
que la danse des milles cadavres d'un espoir brisé,
car quand un homme tire sur un autre homme,
c'est toujours le silence qui déborde de sa propre mort
au bout de six jours, tu danses encore
car quand tu danses, je crois que la vie est une étoile absolue,
un aveugle qui marche sur la pointe de tes yeux
au bout de six jours, tu danses encore
la chute, la folie et la mort